L’approche internationale à l’égard des réfugiés et des migrants en Libye doit changer, ont déclaré jeudi les chefs de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Le 3 juillet dernier, plus de 50 réfugiés et migrants ont perdu la vie lors d’une frappe aérienne sur le centre de détention de Tajoura, à Tripoli, la capitale libyenne.
Le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, et le Directeur général de l’OIM, António Vitorino, ont conjointement appelé cette semaine l’Union européenne (UE) et l’Union africaine (UA) « à éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise ».
« La communauté internationale devrait considérer la protection des droits humains des migrants et des réfugiés comme un élément central de son engagement en Libye », ont déclaré les deux chefs d’agences onusiennes chargées de la protection des réfugiés et des migrants.
M.M. Grandi et Vitorino ont demandé « en priorité » la libération « de manière ordonnée » des 5.600 r-