Une baisse du nombre d’incidents et de victimes des abus et violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire a été enregistrée en République centrafricaine au cours du premier semestre 2019 par rapport à la même période en 2017 et 2018. L’information a été rendue publique mercredi en conférence de presse par Musa Gassama, directeur de la Division des Droits de l’Homme et Représentant du Haut-commissaire de l’ONU aux Droits de l’homme.
« 565 incidents d’abus et violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire ayant affecté 1082 victimes ont été documentés par nos services », a déclaré Musa Gassama. Au premier trimestre 2018, « 1674 incidents occasionnant 2821 victimes avaient été constatés tandis qu’au premier trimestre 2017, il y a eu 1097 incidents et 1956 victimes », a-t-il poursuivi. Cette baisse du nombre d’incidents et de victimes s’explique par l’absence d’affrontements entre groupes armés rivaux et la réduction du nombre d’attaques massives contre les civils, « à l’exception des violences graves par des éléments de 3 R dans les villages de Koundjili, Lemouna et Bohong, dans la préfecture de l’Ouham-Pendé, le 21 mai dernier. Selon ce responsable, les préfectures les plus affectées sont l’Ouham-Pendé, le Mbomou-