Pendant que certains acteurs politiques et de la société civile dénoncent ouvertement la nouvelle loi liberticide relative aux manifestations pacifiques publiques au Togo, d’autres préfèrent plutôt prendre leur distance. Et c’est le cas de Pascal Bodjona.
Présent samedi dernier à la fête traditionnelle Dunényon-zan, l’ancien ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales n’a pas voulu donner son appréciation par rapport à la nouvelle loi sur la liberté de manifestation qui, entre-temps, portait son nom.
L’ancien ministre Pascal Bodjona laisse croire qu’il n’a pas encore lu, voire analysé le contenu et les motifs ayant conduit à l’adoption de cette nouvelle dite Boukpessi que les Togolais, dans leur majorité, dénoncent depuis plus deux semaines déjà sur les réseaux sociaux et sur les médias.
« Pour le moment, je n’ai pas encore le texte pour lire la quintessence et les motifs qui ont sous-tendu cette modification. Lorsque je l’aurai fait, je pourrais vous revenir en d’autres occasions », a-t-il indiqué aux-