Les élections municipales organisées le 30 juin et les partielles le 15 août derniers sur toute l’étendue du territoire national n’ont pas été crédibles et transparentes. Du moins, c'est ce qu'indiquent les responsables des Universités Sociales du Togo (UST). Devant la presse mardi à Lomé, ils ont relevé de nombreuses irrégularités ayant émaillé le processus électoral qui a abouti aux municipales.
David Dosseh et ses collaborateurs attestent avoir procédé au « monitoring citoyen » du scrutin, une opération qui leur avait permis de déceler des sérieux dysfonctionnements au cours du processus électoral. Depuis l’étape du recensement jusqu’à la tenue de l’élection proprement dite.
« Nous n’avons pas fait une observation, surtout que nous n’avons pas eu d’accréditation. Nous avons plutôt fait un monitoring citoyen, une surveillance citoyenne. C’est-à-dire que ce sont des citoyens engagés et déterminés sur la base de volontariat qui se sont déployés sur le terrain et qui ont observé plusieurs éléments du processus. D’abord le recensement, et nous avons démontré que le recensement a été mal fait. Donc il y a eu des dysfonctionnements lors du processus d’enrôlement.
Nous avons également montré que les médias publics ont un traitement inégal de la couverture de la campagne électorale. Le dernier élément sur lequel nous avons mis des surveillances sur le terrain, c’était bien sûr le jour du vote. Et cela nous a permis de déceler des dysfonctionnements, notamment des procès-verbaux inadaptés, nous avons constaté des cas de fraudes avérés avec des bourrages d’urne en faveur du parti au pouvoir, avec des bulletins prévôtés… », a fait savoir David Dosseh, porte-parole des UST.
L'UST invite les acteurs politiques à se tenir prêt pour éviter que ces irrégularités se répètent en 2020.
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