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Société
Burkina-Faso

Terrorisme et politique meublent la Une des quotidiens burkinabè

Apanews

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Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent abondamment les réactions suite à l’attaque terroriste perpétrée sur un détachement militaire, lundi dernier et ayant occasionné la mort de 24 soldats de l’armée nationale.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, reprend à sa une, les propos du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré qui dit : «Le Burkina Faso ne cédera pas une partie du territoire, dussions-nous, tous, y laisser notre vie».

Le journal met ainsi en exergue, un extrait de la déclaration du chef de l’Etat burkinabè, prononcée hier mardi, au lendemain de l’attaque du détachement militaire de Koutougou, par des individus non identifiés.

De son côté, Aujourd’hui au Faso (privé) qui a aussi publié l’intégralité du message du président Kaboré, consacre son éditoriale à cette attaque terrorisme d’envergure, jamais enregistrée dans l’histoire du Burkina Faso.

L’éditorialiste précise, d’entrée de jeu, que ceux qui étaient habités par le doute concernant le nombre de victimes dans l’attaque le lundi 19 août dernier du casernement militaire de Koutougou sont maintenant fixés, après le communiqué de l’Etat-major de l’armée, rendu public hier.


«Le staccato des fusils des terroristes qui a retenti, il y a 2 jours dès potron minet a fait finalement 24 tués au lieu de 10 comme précédemment annoncé. Encore qu’il y a toujours 5 absents», écrit le journal.

Le confrère croit savoir que «ceux (les militaires) qui manquaient à l’appel ont sans doute grossi le nombre des victimes de ce qui est la plus grosse estocade meurtrière terroriste depuis celle de Nassoumbou en décembre 2016 qui avait étalé 12 soldats».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya évoque le sujet dans sa rubrique commentaire ‘’Mercure’’ où il titre «Restons mobilisés !».

Le commentateur rappelle que «la situation est tellement sérieuse que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a convoqué (hier mardi, Ndlr) d’urgence le Conseil supérieur de la défense nationale».

Le journal privé Le Pays quant à lui, informe, à travers sa Une, que «l’UPC (Union pour le progrès et le changement, opposition) demande la démission du gouvernement».

Le même journal reprend les propos de l’homme politique Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement, qui affirme que «le malheur du Burkina Faso c’est d’avoir Roch Kaboré à la tête de l’Etat et Zéphirin Diabré à la tête de l’opposition».

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