L’ex-président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), aujourd’hui en exil en France, dans une analyse claire et pertinente, estime que la modification de la loi organique 2011 est une grave atteinte à la liberté de manifestation.
Koffi Kounté connait bien la loi dite Bodjona pour avoir été l’un de ceux qui ont participé à la rédaction de ce texte. Pour des besoins de conservation du pouvoir, le régime cinquantenaire la vide de sa quintessence. Ce 7 août, les députés à l’Assemblée nationale l’ont révisée.
Le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Payadowa Boukpessi l’explique par le souci de mieux encadrer les manifestations et de préserver la sécurité.
L’avis de Kounté
Cette loi sur les manifestations publiques était une avancée en matière de liberté publique au Togo. Sa révision montre que le pouvoir en place ne veut plus de manifestations publiques de ses contradicteurs ou les réduire au maximum.
La modification de la loi Bodjona, insiste le magistrat, constitue-