|
A la Une : le vol au port autonome de Lomé et l’intoxication alimentaire
Le vol, une pratique érigé en règle au port autonome de Lomé
« Gestion calamiteuse et clanique du Port de Lomé : Des voleurs vident les véhicules de leur contenu en toute impunité. La société OTOCI de la veuve Pali Tchalla, qui a l’exclusivité du débarquement des engins de tous les bateaux, mise en cause », titre le quotidien Liberté.
« En effet, la société OTOCI opère dans les activité de Transit maritime/ Transport logistiques/ Entreposage/ Consignation/ Manutention et Entreposage. Elle possède de grands entrepôts dans la zone portuaire. Et c’est Mme Tchalla et sa structure qui accostent au port de Lomé. Elle a engagé une centaine de chauffeurs qui ont pour mission de monter à bord des bateaux pour des opérations spécifiques de manutention. (…) », précise Liberté.
Selon le journal, ces chauffeurs se révèlent comme de vrais voleurs. Des pièces de véhicule aux colis envoyés par les importateurs, ils raflent tout au passage. « Ces fameux chauffeurs de la société OTOCI, jeunes pour la grande majorité, sont de véritables cambrioleurs. Ils n’hésitent pas à arracher les pièces sur les voitures objet de manutentions. Ne parlons pas des colis que les importateurs essentiellement issus de la diaspora chargent dans les voitures et qui sont souvent destinés à leurs familles. Ce sont des objets volés qui alimentent beaucoup le marché informel ou qui sont revendus aux victimes », indique Liberté.
Des produits avariés déversés sur le marché
« La plupart de ces produits passent malheureusement par nos frontières qui deviennent de plus en plus poreuses. C’est le cas d’une qualité de sucre en poudre qui circule sur le marché et qui défraie la chronique à la suite d’une alerte lancée par le ministère de la Santé attirant l’attention des populations sur les dangers qu’elles courent en consommant ce sucre toxique. « Faites attention au sucre en poudre que vous consommez ces derniers temps-ci. Des individus mal intentionnés ont mis sur le marché un sucre mortel dont la composition exclusivement chimique contient des produits toxiques », rappelle le bihebdomadaire L’Alternative.
Egalement dans les journaux togolais ce matin, des relevés de note erroné délivrés aux élèves
Selon l’hebdomadaire Le Canard Indépendant, des erreurs se retrouvent sur des relevés de note délivrés aux apprenants après les examens du Bac 2 et du CEPD. « Il s’agit principalement de la date de naissance et des noms mal écrits. Le comble, à la demande de rectification, des parents se voient dans l’obligation de verser des frais alors qu’ils ont déjà payé pour la délivrance de ce document ».
Edem A.-
|
