Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a annoncé vendredi que plusieurs dizaines de milliers d'enfants dont les naissances n'ont pas été officiellement enregistrées depuis le début de l'épidémie d'Ebola au Libéria courent désormais le risque d'être victimes de la traite ou d'adoptions illégales.
Dans un communiqué de presse rendu public à Monrovia, la capitale du pays, l'agence onusienne a averti que plus de 70.000 enfants libériens sans identité officielle pourraient se voir privés d'accès à la santé, aux services sociaux et à des documents d'identité, ce qui les exposerait du même coup à la traite ou à des adoptions illégales. "Aucun enfant ne devrait subir l'indignité, ou ne pas pouvoir bénéficier d'une protection de la part d'un Etat ou d'autres entités, et ne pas accéder aux services de base auxquels ils ont droit simplement parce qu'ils n'ont pas été officiellement identifiés", a déclaré le représentant de l'UNICEF au Libéria, Sheldon Yett. "Nous ne pouvons pas et ne devons jamais permettre que cela se produise", a insisté M. Yett. L'UNICEF a ainsi constaté que l'en-