"Nous suivons la situation (au Burkina Faso) avec beaucoup d'attention et veillons à la sécurité de nos ressortissants", a déclaré jeudi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Romain Nadal, lors d'un point de presse.
La France s'est exprimée dès mercredi soir et jeudi matin, le président français François Hollande "a condamné fermement le coup d'Etat, appelé à la libération immédiate de toutes les personnes arrêtées, à la remise en place des autorités de la transition et à la reprise du processus électoral", a rappelé Romain Nadal. "Nous actualisons en permanence la fiche des conseils aux voyageurs sur le site France diplomatie consacrée au Burkina Faso", a-t-il souligné. Le Conseil de sécurité de l'Onu à New York a, dans une déclaration à la presse présentée mercredi par la France et adoptée à l'unanimité, "condamné la détention du président de transition, du Premier ministre et de membres du gouvernement" et a réclamé qu'ils soient "libérés sains et saufs et immédiatement". Il a demandé que tous les protagon-