C’est le spectacle désolant qui fait la misère des usagers des routes à longueur de journées. Des camions gros porteurs qui déambulent sur n’importe quelle artère, à tout moment et même aux heures de pointe.
Ce matin sur le boulevard de la paix (entre Mèche Amina et l’aéroport de Lomé), c’était la croix et la bannière pour des citoyens, qui ne demandaient qu’à rejoindre leurs bureaux et surtout à l’heure.
Un camion remorquant un conteneur est tombé en panne au cours d’une manœuvre, a complètement bloqué une voie sur le boulevard. Pendant de longues heures, l’engin est resté sur la voie pendant que le chauffeur et ses assistants tentaient des bricolages.
Une vilaine habitude qui tend malheureusement à devenir la règle d’or sur les routes togolaises. Des interventions mécaniques sur les engins en pleine rue. L’attitude n’est pas reconnue qu’aux conducteurs de gros camions, mais aussi aux petits véhicules.
Le sommet de Lomé a emporté avec lui, les trois milliers d’agents des forces de l’ordre et de sécurité déployé à tous les coins de rue juste pour une semaine.
La municipalité quant à elle, ne serait bonne qu’à décorer les rues avec de grands panneaux à l’effigie du sommet de Lomé à coup de millions, et la capitale se retrouve dans une pénurie de dépanneuses.
Même les prestataires privés se font désirer
Pour ce qui est des camions gros porteurs, le constat est qu’ils ont la latitude de circuler partout et à tout moment. Ailleurs, le passage de ces types d’engins est réglementé surtout sur des artères à forte densité humaines, pour éviter des carnages en cas d’incident.
A. Lemou -
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