Nous avons tous, ou presque tous vu la figure du Mal Incarné. Oui, nous tous, presque tous, non seulement au Togo, ni même seulement au sein de la diaspora togolaise dans le monde, mais tous, qui que nous soyons, où que nous vivions sur la planète terre : cette image de la jeune fille égorgée par un, ou par plusieurs agents des forces dites de l‘ordre au Togo. Le cou était tranché mais la tête n’avait pas été détachée du reste du corps. Les auteurs de cet acte horrible n’avaient peut-être pas pu, (pas eu assez de temps pour le faire) achever leur macabre besogne et avaient dû déguerpir pour ne pas être surpris par des témoins qui leur auraient rendu la monnaie de leur pièce. Ce cou tenait donc encore au-dessus de la poitrine nue, ferme et jeune. Les yeux, qui avaient été beaux, larges, étaient encore ouverts-