Vous êtes sur la version Archive de iciLome.
Visitez la nouvelle version
Justice
Togo

Devrait-on parler de grâce présidentielle? L’avis d’un avocat

iciLome

Commenter | Lu : 7545 fois

45 sur 92 des personnes arrêtées au cours des manifestations de l’opposition «réprimées» seront libérées sur «grâce présidentielle» selon les premiers accords issue du dialogue «Lomé 2018». Pendant que cette promesse est timidement honorée, l’opinion s’interroge sur cette expression «grâce présidentielle» et d’aucuns se demandent si ce n’est pas un nouveau théâtre où le droit est sacrifié à l’autel des calculs politiques. Maître Kangni Angelo Ekoue, 2è Avocat au Barreau de Poitiers se prononce sur la question.

Grace présidentielle
Au regard des dispositions de l'article 103 du nouveau Code pénal togolais, la grâce présidentielle ne peut être accordée qu'à des personnes reconnues, contradictoirement, coupables d'infractions prévues et punies par la loi et qui ont effectivement écopé de peines privatives de liberté.

Par conséquent, ce qu'on appelle "grâce présidentielle" depuis hier au Togo relève d'une profonde approximation juridique. Elle peut avoir des conséquences juridiques très importantes!
Dans tous les cas, pour les personnes qui ont été arrêtées et détenues depuis plusieurs mois (dans les conditions connues de tous les Togolais), sans avoir été régulièrement jugées, la durée de leur détention a été suffisante pour qu'il y ait une ordonnance de non-lieu, donc un abandon des poursuites, entraîna-











Actualité Immobilier Boutique


HOME

Nos services
Reportages
Publicité
Soumettre un article

Sites web partenaires
Azizo.net
LomeChrono.com
AfricaHotNews


Contactez-nous
Termes et conditions
@iciLome 2024