Une délégation de la coalition à Accra. Beaucoup de journaux ont consacré des articles sur le séjour des membres de la coalition de l’opposition à Accra.
Liberté titre : « Muhammadu Buhari a rencontré la coalition des 14 à Accra ».
« La crise togolaise s’est transportée à Accra. Comme nous l’avions annoncé, le Facilitateur Nana Dankwa Akufo-Addo, a invité la coalition de l’opposition togolaise pour des consultations bilatérales », écrit le quotidien privé qui précise que le président ghanéen a rencontré les membres de la délégation de l’opposition en « présence du Président nigérian Muhammadu Buhari ».
Le journal rapporte que le Nigérian s’est adressé aux opposants togolais en ces termes : « Je lance un appel à tous les partis d’opposition au Togo pour qu’ils se réunissent pour résoudre leurs différends afin que le Togo puisse aller de l’avant ».
Sur le même sujet, La Dépêche, écrit que « La coalition se porte à merveille. La preuve, elle rendu public un communiqué condamnant le passage à tabac des populations de Kparatao par les militaires. Pourquoi s’en prendre à cette population déjà meurtrie alors que qu’on parle d’apaisement ? Les réflexes à frapper de paisibles citoyens doivent cesser. Si des gens ont commis des actes répréhensibles, c’est à la justice de statuer. C’est sur un ton de colère et d’indignation que les leaders du Groupe des 14 se sont ébranlés hier pour Accra à l’invitation du facilitateur Nana Akufo-Addo, président du Ghana ».
Le Dialogue se demande : « Entre dialogue, manifestations de rues et élections, que choisir ? ».
« Ce qui retient l’attention des Togolais à ce jour malgré tout ceci est que l’opposition lance déjà des appels pour la reprise des manifestations de rue, parce que selon elle, le gouvernement et le parti UNIR continuent de poursuivre l’organisation des élections de façon unilatérale. Et quand on suit de très près l’évolution de la situation, on se rend compte qu’il se passe un semblant de dialogue de sourds entre les acteurs de la crise », souligne l’auteur de l’article.
Et de conclure : « Mais dans tous les cas, le souhait exprimé par tous est de voir cette reprise timide des négociations sous la médiation du président ghanéen aboutir à un accord en vue d’un retour à un climat paisible dans le pays ».
A.H. -
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