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Société
Afrique Centrale

Un colloque national pour lutter contre les discriminations liées à la pratique de la sorcellerie en Centrafrique

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C’est pour réduire les discriminations à l’égard des personnes vulnérables en l’occurrence les femmes, les enfants, les personnes âgées, et les personnes vivant avec des handicaps et faire baisser le nombre de cas de violations et abus des droits de l’homme liés aux accusations de pratiques de charlatanisme et de sorcellerie, qu’un colloque national sur la lutte contre les discriminations se tient, du 5 au 7 avril 2018, à Bangui.

Organisé par le centre d’études et de recherches anthropologiques (CERA) de l’université de Bangui et le comité national de prévention du génocide, avec l’appui de la MINUSCA à travers son bureau de terrain de Bangui, cet évènement regroupe des personnes ressources nationales provenant de l’Université de Bangui, du Ministère de la justice, du Haut Conseil de la Communication et des organisations des droits de l’homme.

« L’objectif de cette rencontre est la lutte contre les discriminations, mais avec une emphase sur la problématique de la sorcellerie qui a de sérieux impacts » sur les personnes vulnérables parmi lesquelles les femmes, les enfants, les personnes âgées et celles vivant avec un handicap, a souligné le coordonnateur du bureau de terrain de Bangui de la MINUSCA, Eucher Ekouevi Eklu-Koevanu, à l’ouverture des travaux. Ainsi, dix ans après la première réflexion nationale sur ladite thématique, les 1er et 2 aout 2008, « la réflexion sera faite, pour voir les pas qui ont été franchis, les avancées enregistrées, les défis qui subsistent et comment impulser des actions à la fois au niveau stratégique et opérationnel, sur la base d’une feuille de route, de sorte à dynamiser la lutte contre l’impunité », a-t-il fait savoir.

« Il est temps de mettre un terme à la souffrance injustifiée de nos compatriotes. Ce colloque vient à point nommé, au moment où le gouvernement s’est engagé à mettre en œuvre sa politique nationale de promotion des droits de l’homme », a, pour sa part, indiqué le directeur de cabinet du ministre de la Justice, Stéphane Goana, qui présidait l’ouverture des travaux.

Pendant trois jours, les participants échangeront sur les accusations de la sorcellerie au regard de l’anthropologie, l’appréciation des preuves en matière de sorcellerie par le juge, les femmes et les enfants face aux accusations de sorcellerie, la sorcellerie au tribunal : Faut-il réexaminer la législation centrafricaine ? Le traitement des questions de sorcellerie par les médias, entre autres.

À l’issue des travaux, est attendue une prise de conscience nationale sur la question de la sorcellerie en Centrafrique comme une discrimination à l’égard des personnes vulnérables comme les enfants, les femmes, les personnes démunies et les personnes âgées, ainsi que la mise en place d’un cadre de réflexion technique pour l’adoption d’un plan d’action pour la lutte contre les discriminations pour des accusations de sorcellerie.

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