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Un calme précaire. La situation politique reste dominée par les débats sur la suite à donner aux travaux du dialogue actuellement suspendus et l'annulation des dernières manifestations de la C14. Chacun des journaux parus ce matin y va de son commentaire.
« Signes avant-coureurs d’une sortie de crise apaisée ou d’une descente aux enfers ? », s’interroge Le Changement.
L’auteur de l’article constate une certaine accalmie sur le plan politique et social avant de se demander une seconde fois « si cette trêve qui s’observe sur tous les fronts est annonciatrice d’une sortie de crise ou d’une descente aux enfers ».
Sur le même sujet, Le Canard Indépendant, souligne que « Cristina Barreira (Chef de la délégation de l’Union européenne au Togo, NDLR) veut voir la crise togolaise se résoudre rapidement ».
Si la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition a annulé ses dernières manifestations, c’est parce que le pouvoir en place a voulu lui imposer son itinéraire, semble signaler Liberté. Le quotidien privé va loin et parle du « risque d’une interdiction systématique pour le pouvoir Faure Gnassingbé ».
En effet, les « Mobilisations massives » sont « de lointains souvenirs », souligne-t-il. Toutefois, ajoute l’auteur de l’article, « aujourd’hui, il n’y a presque plus de manifestations, et cela peut donner une illusion de démobilisation des populations. Le pouvoir pourrait même vendre cela à certains naïfs au sein de la Communauté internationale comme un retour au calme et à la sérénité après la tempête. Mais la raison tient tout simplement au fait que toutes les tentatives sont systématiquement étouffées par la force ».
Cette parution reste persuadée lorsque le Togolais est poussé dans son dernier retranchement, s’il se retourne, « bonjour les dégâts ».
Liberté, a repris également une interview accordée par Jean-Pierre Fabre, président national de l’Alliance nationale du changement (ANC), chef de file de l’opposition, à la Radio Avulete.
Ce dernier lance : « La reconquête de la liberté et de la dignité bafouée par une dictature sans pitié, ne doit jamais s’essouffler ».
A.H.
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