Le commandant Olivier Amah, depuis son lieu d’exil, ne manque pas d’occasion pour proposer des pistes de solution pour une sortie crise au Togo. L’ancien président de l’Association des victimes de tortures au Togo (ASVITTO), intervenant récemment sur la radio Kanal K en Suisse, a concocté des stratégies pouvant permettre d’en finir avec « le régime despotique et malfaisant » de Faure Gnassingbé. L’ancien commandant de la gendarmerie lance un appel pressant à la frange républicaine de l’armée togolaise. Et ce, pour une prise de conscience.
C’est un secret de Polichinelle. La grande muette est le rideau de fer qui bloque la voie de l’alternance politique au Togo. Elle est fortement politisée. Pour bon nombre d'observateurs, elle est la racine du mal togolais. Selon le Commandant Olivier Amah, c’est depuis le coup d’Etat de Nicolas Grunitzky que le feu Général Gnassingbé Eyadema a mis l’armée sous sa botte, tel un bouclier de protection.
« Dans les années 66, ce que j’avais dit en 2013, en novembre 66, c’est le père de Faure Gnassingbé même qui était à la tête des militaires qui sont allés obtenir la démission de Nicolas Grunitzky. Ils l’ont fait lorsque les populations les avaient appelées. Mais quand le père de Faure Gnassingbé est venu au pouvoir, il a infiltré sérieusement l’armée à travers des recrutements à caractère tribal. C’est ce q-