Depuis 2015, la MINUSCA organise, sur une base trimestrielle, une rencontre avec les membres du Corps diplomatique accrédités en RCA, les organisations sous régionales et internationales, telles la Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC) et l’Union africaine (UA), ainsi que les agences du système des Nations Unies, aux fins d’harmoniser les informations de terrain, défis et perspectives en matière de promotion des droits de l’homme en République centrafricaine.
Ce mercredi 30 mai 2018, un accent particulier a été mis sur les violences sexuelles liées aux conflits, ainsi que sur la situation des enfants associés aux groupes armés. « Ces violations figurent parmi les plus récurrentes, avec comme principaux auteurs les groupes armés et les agents de l’État », à en croire le directeur de la Division des droits de l’homme de la MINUSCA, Musa Yerro Gassama.
Ce sont ainsi plus de 1.434 cas de violation des droits de l’homme qui ont été documentées entre janvier et mai 2018, a-t-il fait savoir. Les pics d’incidents se situant dans les préfectures de la Haute-Kotto (Bria), la Ouaka (Bambari), de Mbomou (Bangassou), de Haut-Mbomou (Obo/Zemio), de l’Ouham (Bossangoa), de Nana-Grebizi (Kaga Bandoro) et de l’Ouham-Pende (Paoua).