Une nation fait des choix. Être en harmonie avec elle-même pour s’émanciper en tant qu’entité liée par le même destin ou alors, avoir en permanence à gérer des histoires qui la divisent et l’appauvrissent. Entre les deux, notre pays a choisi les histoires dont certaines, à l’instar des scrutins annoncés pour décembre, sont simplement idiotes, à l’encontre du bon sens. N’est-ce pas qu’au Togo on avance à reculons, sans voir le précipice?
Référendum, locales, législatives, le tout en cinq jours. Calendrier titanesque, digne des exploits de Gargantua et Pantagruel réunis. Bientôt, la CEDEAO enverra ses «experts galants» se ballader dans Lomé; leur mission : superviser les joyeuses parodies et cocasseries du superman Kodjona Kadanga. Rien que du très normal, aux yeux de ces experts et de leurs mandataires, pour une République bananière où même les bananes sont un luxe pour les affames à qui la République n’a rien à offrir autre que la débauche, la désespérance et la dépression mentale. Le projet de la CEDEAO pour le Togo, un pays où dirigeants et affidés marchent sur la tête, n’aura été, finalement, qu’une coûteuse oisiveté qui laisse intacte la crise.
Fabre, Adjamagbo et la C14 se sont fait prendre. Leur situation se compliqu-