Après plusieurs démarches infructueuses, le Président national du parti «Les Démocrates» a finalement pu regagner Accra hier mardi. Ceci, aux fins de suivre un traitement médical approprié, du fait de son état de santé dégradant, après 21 jours de grève de la faim. S’il faut se féliciter néanmoins de l’issue, les difficultés et péripéties ayant entravé la sortie du pays de ce responsable politique contraste curieusement avec l’esprit de la charte de la Cedeao qui prône une libre circulation des personnes et des biens.
C’est à un véritable jeu de ping-pong que se sont livré, depuis la semaine dernière, gouvernement togolais et service d’immigration du poste frontalier d’Aflao. L’ex-député Habia dont la santé de plus en plus fragile nécessitait des soins médicaux appropriés s’est plusieurs fois confronté au refus systématique des autorités de Lomé de lui délivrer une autorisation de sortie.
Une sortie du pays si mouvementée
D’une part, le refus catégorique du gouvernement togolais à l’avion médicalisé spécialement affrété par le Ghana pour l’évacuer du Président national du parti «Les Démocrates». De l’autre, refus de délivrance du service de l’immigration du poste frontalier d’Aflao, obligeant l’ambulance a bord de laquelle se trouvait l’homme politique de rebrousser chemin. La troisième tentative aura finalement été-