Les femmes courageuses, battantes, qui ne se donnent pas de répit quand il s’agit de travailler, existent bien au Togo. Chaque jour, Akossiwa, une jeune fille de 25 ans, parcourt le grand marché de Lomé pour aider les passagers ou les commerçants à transporter leurs bagages. Objectifs, trouver de quoi subvenir à ses besoins. Voilà l’une des activités communément appelée « Agbanté » à laquelle de nombreuses femmes et filles s’adonnent pour survivre. Devenues actrices indispensables dans les marchés, parce que permettant aux clients d’acheminer leurs achats jusqu’à la rue pour pouvoir trouver un véhicule, elles vivent dans des conditions pénibles. Lumière sur ces dames qui font un « travail de titan ».
18 heures, ce vendredi 12 octobre à Adawlato. De l’Abatoir à l’autre bout de la Cathédrale en passant par le carrefour NOPATO, les commerçants se précipitent pour fermer leurs boutiques. Des klaxons de véhicules, des cris de revendeurs ici et là, des bousculades pour se frayer un passage, l’ambiance était particulière malgré la pluie de cette soirée-là. A cette heure, les portefaix s’activent pour gagner leur pain quotidien.
Le métier de portefaix, communément appelé «Agbanté» consiste à transporter des marchandises contre rémunération. Munies de blouse personnelle de couleur bleue identifiable à distance avec un numéro d’immatriculation au dos, ces braves femmes portent souvent des bagages très lourds. Ces conditions réunies permettent de vite les identifier et de les retrouver. Elles triment sous le -