Au cours d’une séance d’échanges avec la diaspora togolaise il y a quelques semaines, le journaliste d’investigation Ferdinand Ayité avait peint l’une des images les plus factuelles mais aussi les plus déroutantes que l’on puisse avoir de l’opposition togolaise (la C14 pour être précis). Du manque (ou du refus) d’une structure formelle de l’opposition à ses faiblesses dans son engagement avec la communauté internationale ainsi que ses relations avec ses « 7 millions de conseillers » – pour parler comme Éric Dupuy de l’ANC. Il n’en fallait pas moins pour que les inconditionnels de notre opposition sortent leur refrain préféré à ce cher Ferdinand : « au lieu de les critiquer publiquement, approche-les avec tes propositions » ou bien « toi aussi il faut créer un parti pour faire mieux ». Passons.