Il n’y a en Afrique de l’Ouest de pays qui a plus soif de l’alternance que le Togo. Tout change autour de ce petit rectangle de pays qui continue de faire l’exception dans une curiosité infamante. Pourtant à la Primature et à l’Assemblée Nationale, le chef de l’Etat procède périodiquement au changement des hommes.
Au détour des législatives de la honte du 20 décembre 2018, Faure Gnassingbé comme dans un pays normal s’apprête à mettre en place un nouveau gouvernement, donc un nouveau Premier ministre. Bien avant, l’Assemblée Nationale connaîtra aussi un nouveau président, le sortant Dama Dramani n’étant plus à l’hémicycle. Finalement, tout s’apparente à un jeu folklorique d’amusement à la tête du Togo. Un président, 7 Premiers ministres A son ascension sanglante au pouvoir en 2005, Faure Gnassingbé s’est attaché les services de Edem Kodjo à la Primature.
L’ancien Secrétaire Général de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) a occupé ce poste du 09 juin 2005 au 20 septembre 2006. A la faveur de la signature de l’Accord Politique Global, Me Yawovi Agboyibo a succédé à Edem Kodjo jusqu’au 06 décembre 2007. Vint le-