La cheffe des droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet, s'est dit jeudi vivement préoccupée par des informations crédibles faisant état d’un usage excessif de la force par les forces de l'ordre soudanaises contre des manifestants pacifiques au Soudan.
Depuis le 19 décembre, les autorités soudanaises sont confrontées à une vague de manifestations à travers le pays. Des manifestations qui sont parfois réprimées à balles réelles par les forces de sécurité. Or selon Mme Bachelet, la Haut-Commissiaire des Nations Unies aux droits de l'homme, « une réponse répressive ne peut que détériorer les griefs », et d'appeler les autorités à résoudre les tensions par le dialogue et toutes les parties à faire preuve de « retenue ».
Selon les médias, ces manifestations ont été déclenchées à la mi-décembre 2018 par la hausse du prix du pain. Elles se déroulent dans plusieurs villes soudanaises, notamment Wad Madani, Port-Soudan, Al-Qadarif, Atbara, Berbère, Dongla, Karima, Al-Obeid, Khartoum, Sinar, Barar, Nyala et Omdurman.