Pour le régime de dictature des Gnassingbé et alliés aucune violation des droits de l’homme n’est trop flagrante quand il s’agit de conserver le pouvoir. Depuis le réveil du peuple togolais au début des années ‘90 pour dire non au pouvoir autoritaire, et surtout depuis le 19 août 2017 où la contestation contre le régne tyrannique avait doublé d’intensité, les jusqu’au-boutistes du RPT-UNIR ne reculent devant rien pour réprimer les togolais contestataires jusque dans leurs derniers retranchements. Et comme si la police et la gendarmerie ne suffisaient pas, le corps d’élite de l’armée, les parachutistes sont mis à contribution pour terroriser des citoyens de certaines régions considérées comme plus hostiles au pouvoir. Les juges sont humiliés dans leur profession. Pour permettre un emprisonnement de masse, nos hommes de droit sont obligés de rendre une justice politique et non la justice selon le droit pour lequel ils ont prêté serment.
Trois jeunes femmes, comme beaucoup d’autres togolais, croupissent en prison depuis décembre 2018 comme de vulgaires criminels, alors qu’elles n’ont rien fait. Trois innocentes, trois victimes de la raison du plus fort, trois vies brisées.