Les enfants de moins de 5 ans vivant dans des pays touchés par des conflits prolongés sont, en moyenne, près de 20 fois plus susceptibles de mourir d’une maladie diarrhéique provoquée par un manque d’eau salubre, d’assainissement et d’hygiène que des effets directs de la violence, affirme l’UNICEF dans un nouveau rapport paru aujourd’hui.
Ce rapport, intitulé L’eau sous le feu des bombes, explore les taux de la mortalité dans 16 pays exposés à des conflits prolongés et révèle que dans la plupart d’entre eux, les enfants de moins de 15 ans ont 3 fois plus de risques de mourir d’une maladie diarrhéique liée à un manque d’eau salubre et d’assainissement que des effets directs de la violence.
« Le combat est perdu d’avance pour les enfants qui vivent dans des pays touchés par des conflits prolongés sachant que beaucoup n’ont pas accès à des sources d’eau salubre », indique Henrietta H. Fore, Directrice générale de l’UNICEF. « Le fait est que le manque d’eau salubre tue plus d’enfants que les balles. » Ce constat est malheureusement vrai également dans les pays de l’Afrique Sub-Saharienne comme le Togo.