Depuis un peu plus de quatre ans, la région de diffa vit dans une situation sécuritaire et humanitaire sans précédent. Les mesures de l’état d’urgence instauré depuis le 10 février 2015 dans le but de contenir sécuritaire n’ont pas fourni les résultats escomptés.
En effet, ces mesures de restrictions découlant de l’état d’urgence notamment le couvre-feu nocturne, les déplacements des personnes dans certaines zones, l’interdiction de l’accès aux intrants agricoles n’ont pas permis de juguler la crise sécuritaire et humanitaire car pendant que aux heures de couvre-feu les paisibles citoyens s’enferment dans les maisons, les bandits et les BH ont quartier libre pour circuler et opérer où ils veulent, comme ils veulent et quand ils veulent. Pire ces mesures de restrictions ont contribué à l’effritement du tissu socioéconomique et mieux à accentuer la vulnérabilité des ménages de la région de diffa.
Rappelons que les deniers événements nés des attaques terroristes de N’gagam et Alaye Mainari qui ont engendré un déplacement massif de la population des dites localités ve-