« Les hommes recouvrent leur diable du plus bel ange qu’ils puissent trouver ». Marguerite d’ANGOULEME, dans L’Heptaméron, souligne la farce et l’ignominie des hommes lugubres à la réputation détestable et leur propension au cirage qui ne camoufle guère la cruauté de leur personnalité. Le spectacle comique que produisent les hommes particulièrement rebutants qui jouent aux dévots est si régulier que notre détour de regard explique la nausée de leur prétention.
Ce qui nous étonne chez les cruels de tous crins et les sanguinaires invétérés, c’est leur référence à Dieu et leur révérence exhibitionniste sur des lieux de culte comme si les principes de la parole sainte ou de la simple humanité ordonneraient leurs actions. Pourtant, jamais, on observe un micron de correctif ou de rectificatif de leur vampirisme.
Certains palais d’Afrique aux horreurs multiples et incandescentes disposent des cellules de prière au même moment qu’ils entretiennent et arment des miliciens et font du crime, de l’horreur les piliers de leur gouvernance. Ils sont viscéralement incorrigibles dans leurs ordres tentaculaires en collusion avec le sang et leur férocité chaque jour endeuille des familles et l’humanité entière. On ne sait trop ce qu’ils cherchent dans les lieux du culte et dans l-