Le Comité contre la torture a dénoncé, vendredi à Genève, les violences politiques en République démocratique du Congo (RDC), qui se manifestent généralement par des arrestations et détentions arbitraires, et usage excessif de la force.
Le Comité s’inquiète de l’usage « excessif et disproportionné » de la force par des agents de la police nationale et des forces armées ayant usé de balles réelles lors de manifestations à travers le pays entre décembre 2017 et février 2018, durant lesquelles 19 personnes auraient perdu la vie, et 251 auraient été blessées.
Les experts indépendants de l’ONU se sont ainsi préoccupés par la multiplicité et la concordance de rapports faisant état d’atteintes répétées contre des opposants politiques cherchant à exercer leur droit à la liberté d’association.
Dans ses observations finales, le Comité s’est également inquiété que de nombreux membres de la société civile ont subi un harcèlement judiciaire.
« Ils ont parfois été soumis à des actes de torture ou de mauvais traitements, ainsi qu’à des arrestati-