Le processus électoral relatif à la 8ème législature de notre pays vient de s’achever. Il aura été l’aboutissement d’une réforme majeure, difficile, à la fois souhaitée et redoutée : la réforme du système partisan. Cette réforme était souhaitée parce qu’elle était attendue de vieille date, autant par les citoyens, la société civile, que par les acteurs politiques, pour redonner confiance aux uns et crédibilité aux autres, quant à l’importance de l’impact du système partisan sur la qualité de la gouvernance du pays. Elle était redoutée parce que, inévitablement, elle remettrait en cause les acquis des acteurs d’un multipartisme débridé que nous avons cultivé depuis bientôt 30 ans, et qui est la cause principale d’une mauvaise gouvernance, source de notre sous-développement. C’était donc en soi une réforme-