Les responsables de l'Alliance Nationale pour le Changement (ANC), en conférence de presse hier mardi à Lomé, accusent la Cour Suprême de verser dans « l'arbitraire ». Ils ne comprennent pas pourquoi la haute juridiction "outrepasse ses prérogatives" en éliminant 4 de leurs listes « sans aucune base légale ».
Hier après-midi devant la presse, Jean-Pierre Fabre, Me Isabelle Améganvi, Eric Dupuy et consort sont montés au créneau pour dénoncer le comportement de la Cour Suprême qui a procédé à l'invalidation de leurs listes (comptant pour les locales) dans le Golfe 2, Avé 1, Yoto 1 et Yoto 2.
A en croire ces leaders du parti orange, une fois que la CENI et le ministère en charge de l’Administration territoriale ont vérifié et validé les listes des candidats dans le cadre des élections locales, il revient seulement à la Cour Suprême de rendre publique les listes en question. Puisque le Code électoral ne l'habilite pas à s'autosaisir pour valider ou invalider une liste de candidature.
« Conformément au code électoral, la mission de vérification du dossier de candidature est dévolue à la CENI et au ministère cha-