Pour le compte seulement de l’année dernière, la vindicte populaire a occasionné le décès de plusieurs dizaines de personnes, selon l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture au Togo (ACAT-Togo).
L’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture au Togo s’inquiète de ce que la vindicte populaire soit en train de devenir banale dans le pays où, en juin 2009, la peine de mort a été abolie.
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est la lapidation de cinq individus d’origine nigériane, le lundi 17 juin dernier, dans le quartier Hédzranawoé. Bien avant eux, toujours cette année, l’ACAT-Togo note des cas de vindicte populaire à Adidogomé, à Dalavé aux environs de Tsévié. A Avepozo, un présumé voleur de moto a été lynché et brûlé vif le dimanche dernier.
En 2018, 155 personnes décèdent suite aux actes de lynchage, à en croire cette association. « Ce phénomène de plus en plus grandissant dans notre société, concerne à la fois le gouvernement, la population et les victimes qui ont chacun une pa-