Les populations de Lomé et des villes de l’intérieur doivent désormais intégrer le braquage dans leur quotidien. A cette allure, la capitale togolaise risque de détourner les villes connues africaines pour leur triste record en insécurité. En effet, il ne se passe de semaine où on ne signale un cas de braquage dans la capitale, une ville pourtant fortement militarisée. Le 9 juillet dernier, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile dont les services peinent à endiguer ces actes criminels, a dressé un triste bilan devant les médias.
Selon le ministre, le Togo enregistre ces derniers mois, au moins 6 braquages par mois. Le tableau présenté fait cas de 45 braquages et 142 millions de francs CFA emportés. Il a ajouté que la préfecture du Golfe est la plus touchée avec 15 cas de braquage, suivie d’Agoè-Nyivé, Zio, Haho et Cinkassé. Au cours de cette conférence de presse, le ministre a promis mettre tout en œuvre pour démanteler les réseaux des braqueurs et sollicité la collaboration des populations.
Comme une réponse du berger à la bergère, 48 h après cette sortie du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, les braqueurs se sont signalés, cette fois-ci en dehors de la ville de Lomé sur l’axe Lomé-Vogan.
Aux encablures du village de Kpomé dans la nuit du 10 au 11 juillet en 3h et 4 h du matin, un chauffeur de nationalité g-