Le nouveau chef d’État de la Mauritanie doit s’engager à corriger le bilan déplorable du pays en matière de droits humains, et notamment à prendre de véritables mesures pour mettre fin à l’esclavage et protéger contre les arrestations arbitraires, la torture et les autres mauvais traitements les personnes qui défendent les droits humains et militent en faveur de ces droits, a déclaré Amnesty International le 1er août 2019, alors que Mohamed Ould Ghazouani s’apprêtait à être investi président.
L’organisation a insisté sur le fait que les autorités niaient systématiquement l’existence de violations des droits humains, citant en particulier la discrimination raciale, la réduction de l’espace civique et la restriction du droit à la liberté d’expression, et a engagé le président nouvellement élu à donner la priorité au respect de l’ensemble des droits fondamentaux.
La situation dont hérite le président Ghazouani se caractérise par l’esclavage de plusieurs milliers de personnes, celles et ceux qui dénoncent cette pratique étant bien souvent arrêtés et emprisonnés arbitrairement.
Kiné Fatim Diop, chargée de campagne pour l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International
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