Le débat se poursuit autour de la nouvelle loi dite « Boukpessi » fixant les conditions d’exercice de la liberté de réunions et de manifestations pacifiques publiques au Togo.
Pendant que le député Séna Alipui et ses collègues de « l’opposition » parlementaire se frottent les mains pour avoir contribué à l’adoption de la nouvelle loi « liberticide » du régime RPT-UNIR, au Parti des Togolais, l’on dénonce plutôt un bâillonnement du peuple togolais en quête de liberté, de justice et d’alternance politique au sommet de l’Etat.
Pour Nathaniel Olympio (président dudit parti), le pouvoir de Faure Gnassingbé veut se servir seulement de la « menace terroriste » pour empêcher les Togolais de réclamer leur droit.
« L’insécurité grandissante au Togo semble être du pain béni pour le régime. La lutte contre ce fléau devient le prétexte pour retirer les libertés fondamentales. Ce durcissement du régime accroît les frustrations et rendra les prochaines colères plus vives », a-t-il déclaré-