La Cour suprême a publié les résultats définitifs des élections locales du 30 juin 2019. A quelques détails près, elle n’a fait qu’une simple validation des chiffres proclamés par la CENI. Selon ces chiffres, l’UNIR, le parti du régime, conserve sa position prépondérante, avec une majorité écrasante de sièges (878 soit 58,9%) ; très loin derrière vient l’ANC (132), suivie de ladite C14 (129).
Tous les autres partis dits « de l’opposition » tiennent des positions marginales : l’UFC (42), le NET (31), le MPDD (25), le CAR (17) ; le PDR (10) et le PDP (7) : soit moins que des indépendants comme DUANENYO (13) ou CRAD (11)… Sans parler, évidemment, de la CPP (1), ni du MCD (1), tous 2 « devancés » par d’autres indépendants comme AVE NEW TOWN (3) ou même OBEC (2) ! Dans tous les cas, le fait dominant de cette « consultation électorale » réside dans cette majorité écrasante qui, dans le fonctionnement quotidien du système, sera renforcée par les voix de la flopée d’ « indépendants » : en face, la position absolument marginale des partis dits « d’opposition ». Le faible taux de participation (estimé à 50,5% autant qu’on puisse faire confiance à l’ensemble des chiffres proclamés) est également à prendre -