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Bien qu’il soit en « permanence l’objet de calomnie », comme l'a déclaré hier, le président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) ne se montre pas rancunier. En tout cas, c'est ce qu'il laisse croire. Il se dit toujours prêt à travailler ensemble avec ses « amis » de l’opposition.
Selon l’ancien chef de file de l’opposition togolaise, si le régime RPT-UNIR est encore sorti « vainqueur » lors des dernières élections municipales, c’est grâce aux bourrages d’urnes, aux multiples fraudes électorales et à la falsification des résultats. Et la seule façon de lutter contre ces manœuvres du régime est d’obtenir un « meilleur cadre électoral ». Mais, c’est en travaillant ensemble qu’on peut l’obtenir.
« Pour éviter ces fraudes électorales du régime RPT-UNIR, nous devons obtenir l’amélioration du cadre électoral par l’unité d’action de l’opposition. On ne peut pas échapper à ça. Cette unité d’action de l’opposition est toujours possible, et ce, malgré tout ce qui se passe aujourd’hui au sein de l’opposition. En tout cas, moi je suis là. Bien entendu, il faut éviter toutes ces horribles choses qu’on entend, ce n’est pas digne, il faut les éviter. On ne peut que mener ensemble les actions qu’il faut pour arracher l’amélioration du cadre électoral au pouvoir en place », a souligné Jean-Pierre Fabre.
Et de préciser que la candidature unique de l'opposition n'est pas nécessaire. « Il faut régler les questions de transparence des élections et non rechercher la solution à des problèmes qui n'existent pas », a-t-il noté.
L’homme politique est revenu sur l’information selon laquelle, il aurait négocié son poste de maire dans le Golfe 4 avec le Premier ministre Komi Klassou. « Je suis peiné. J’aurai pu rencontrer Klassou. Mais malheureusement, je n’ai pas rencontré le Premier ministre Klassou pour négocier quoi que ce soit », a-t-il indiqué.
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Godfrey Akpa
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