Les dirigeants africains qui ont fait de leur pays un territoire conquis, réfractaire aux principes élémentaires de démocratie, repaire de la corruption, de restrictions des libertés publiques et des droits de l’homme, n’ont visiblement pas une bonne audience auprès des médias français. Ces derniers, cette semaine, n’ont pas raté trois (03) de ces dirigeants parmi lesquels le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé.
A quelque chose malheur est bon. Faure Gnassingbé a enfin trouvé une occasion pour aller serrer la main d’Emmanuel Macron qu’il a cherché pendant longtemps à rencontrer. On se rappelle les tractations du fils de Gnassingbé Eyadéma pour avoir une entrevue avec le jeune président français.
Mais ce dernier a toujours semblé dire qu’il n’a pas son temps, surtout qu’il fait partie de ces dirigeants africains qui s’accrochent au pouvoir dans leur pays. Mais la mort de l’« ami personnel des Gnasingbé », Jacques Chirac, a été l’occasion rêvée.
Lundi dernier, Faure Gnassingbé était à l’Eglise Saint-Sulpice de Paris, où s’est déroulée la cérémonie d’hommage à Jacques Chirac. Il a ensuite pris part au déjeuner offert par Macron à l’Elysée. Des « invités infréquentables » à l’Elysée, indiquent les médias français-