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Les femmes des bérets rouges ont brouillement manifesté leur colère ce mercredi après les attaques du 30 septembre à Boulkessi et Mondoro et qui ont fait des victimes au rang des soldats maliens.
Les femmes et parents des militaires ont organisé une manifestation spontanée cet après-midi devant le camp para de Djikouroni, un quartier de l’Ouest du district de Bamako à environ 6 km du centre de la capitale malienne.
Elles réclament que la vérité soit dite sur le nombre exact de morts causés par ces attaques et ont barricadé la route du quartier présidentiel, Sébeniko, bloquant ainsi le passage au président Ibrahim Boubacar Keïta.
Les protestataires qui ont promis de passer la nuit là-bas réclament également que les militaires soient dotés de moyens « adéquats pour se défendre ».
Selon un communiqué officiel, les attaques de Boulkessi et de Mondoro ont fait 25 morts, 4 blessés et une soixantaine de portés disparus dans les rangs de l’armée régulière.
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