Le chef de l’Etat béninois, Patrice Talon, a réuni, ce jeudi, la conférence des présidents de l’Assemblée nationale pour leur remettre les conclusions du « dialogue politique ». Pour être appliquées, la plupart des recommandations doivent désormais passer par le Parlement.
La rencontre s’est tenue au palais de la présidence. Occasion pour le numéro un béninois de remettre aux parlementaires les recommandations issues des dernières discussions. Elles nécessitent plusieurs actes législatifs avant leur application. Parmi ces conclusions, on retrouve les lois jugées « chrysogènes » par l’opposition avant les législatives du 28 avril et qui ont besoin d’amendements pour faire consensus. « Il faut revoir dans les lois non consensuelles ce qui fâche au niveau du code électoral et de la charte des partis », explique à RFI, Louis Vlavonou, le président de l’Assemblée nationale.
Une autre recommandation, réclamée par l’opposition depuis la crise, est « la libération des prisonniers politiques, l’abandon des poursuites à caractère politique ». Et cela passe forcément par une loi d’a-