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Les Etats-Unis ont imposé des sanctions au ministre de la Sécurité nationale du Zimbabwe, Owen Ncube, pour des informations crédibles sur son implication dans des "violations flagrantes des droits de l'homme", a déclaré vendredi le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo.
Pompeo a déclaré dans un communiqué que Washington était troublé par "l'utilisation par le gouvernement du Zimbabwe de la violence contre les manifestants sanctionnée par l'État", de manifestants, de leaders de l'opposition et de dirigeants syndicaux. Deux ans après le renversement du président de longue date du Zimbabwe, Robert Mugabe, par l’armée et le président Emmerson Mnangagwa, la population est toujours aux prises avec une inflation à trois chiffres et une pénurie de produits de première nécessité, tels que le carburant.
Le mois dernier, des médecins sont descendus dans les rues après la disparition de Peter Magombeyi, leur dirigeant syndical et l'un des organisateurs d'un effort visant à exiger des salaires plus élevés pour les médecins de l'État. Ncube avait alors déclaré que le cas de Magombeyi était traité comme une disparition et non comme un enlèvement, comme l'ont prétendu ses collègues.
Des groupes de défense des droits de l'homme affirment avoir enregistré plus de 20 cas d'enlèvement de militants par des agents de la sécurité de l'État depuis janvier. Le gouvernement nie toute implication.
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