La grogne des moto-taximen, la veille dans la capitale, Yaoundé, a retenu l’attention des journaux camerounais parus mercredi au même titre que le séjour mouvementé du président Paul Biya en France.
«Moto-taxis : défiance capitale» est la manchette qu’a inspirée, à Mutations, la situation chaotique vécue la veille à la suite de la mesure, fort contestée par les concernés, de restriction de circulation des engins à deux roues dans le centre-ville. Circulation fortement perturbée, actes de vandalisme malgré la forte présence des forces de l’ordre.
C’était la grande pagaille, décrivent Émergence et The Guardian Post, revisitant les différents points chauds de la cité, et présentant une autorité plutôt embarrassée entre l’appel au calme et la répression, et soucieux autant que possible d’éviter un nouveau front de crise sociopolitique.
Cette activité de transport urbain est devenue un vrai boulet pour le gouvernement, constate EcoMatin, rappelant qu’il s’agit du deuxième mouvement d’humeur de ce genre-