Malgré la Convention internationale des droits de l’enfant, plus de 7 millions d’enfants dans le monde souffrent dans diverses structures pour enfants, dans des centres de détention pour migrants, dans des cellules de garde à vue de la police, des prisons et autres lieux de détention, selon une étude des Nations Unies publiée lundi.
« Il ressort clairement des opinions exprimées par les enfants dans l’étude que, pour eux, la privation de liberté signifie essentiellement la privation de leur enfance », souligne le rapport présenté ce lundi à Genève, par son auteur l’Expert indépendant de l’ONU, Manfred Nowak.
L’étude mondiale constate que les enfants privés de liberté sont invisibles pour la grande majorité de la société et leur sort constitue la violation la plus négligée de la Convention des droits de l’enfant.
Aussi, les enfants privés de liberté appartiennent aux groupes les plus vulnérables, discriminés, exclus et oubliés de nos sociétés contemporaines.
Ils viennent des segments les plus pauvres de la société, appartenant aux minorités ethniques et religieuses, aux peuples autochtones, aux familles de migrants ou de réfugi-