Les échos des plaintes, des cris de détresse et des gémissements des populations de la commune d’Agoè et ses environs nous parviennent depuis le début de la semaine. Ils sont d’ailleurs répandus sur les réseaux sociaux. La violence exercée par les forces de sécurité et de défense sur ces populations fait froid dans le dos.
A la veille de l’élection présidentielle de 2020, nombreux sont ces hommes et femmes, responsables d’organisations de défense des droits de l’Homme, qui appellent à un scrutin apaisé et non violent. Ces appels sont lancés en ces moments, parce que tout le monde sait ce qu’est une période électorale au Togo. 2005, 2010 et même 2015 sont encore vivaces dans les mémoires.
Pendant que ces appels à la non-violence sont lancé çà et là, dans certains quartiers de la capitale et à Sokodé, les hommes en uniforme exercent des exactions sur les populations, les obligeant à fuir leur domicile pour se réfugier dans la brousse ou dans les pays voisins. C’est le cas des populations d’Agoè et de Togblékopé qui, depuis samedi dernier, vivent une situation particulière.
En effet, les forces de l’ordre et de défense ont -