Résumé : la réflexion ci-dessous est la deuxième partie d’une analyse qui lie la confiscation du pouvoir à la « peur du lendemain » ressentie par la classe dirigeante (Faure, la famille Gnassingbé, l’armée et les membres du RPT/UNIR). Elle défend la thèse selon laquelle le départ de Faure doit s’accompagner – en amont et dès maintenant – d’un ensemble de mesures qui réduiraient la vulnérabilité de l’armée dans l’après-Faure et empêcheraient une nouvelle instrumentalisation des forces armées. Bonne lecture !
« Le président ghanéen Akuffo-Addoh tenait Faure Gnassingbé par la gorge, lui demandant de renoncer au 4ème mandat pour mettre fin à la crise. En bon metteur en scène, Faure aurait fait venir ses généraux devant le président ghanéen et ceux-ci auraient répété ce qu’ils avaient précédemment dit à Faure lui-même : pas question qu’il renonce au pouvoir. » Ferdinand Ayité, journaliste togolais d’investigations.
L’énigme de la grande muette. Ce n’est pas là le titre d’un album de Tintin ou de tout autre héros de bande dessinée. C’est une expression sortie tout droit de ma lecture de la réalité politique togolaise, par rapport à l’armée togolaise.
Le deuxième volet de ma réflexion sur les voies et moyens par lesquels les Togolais peuvent mettre fin à la confiscation du pouvoir concerne l’attitude à a-