Le clan au pouvoir n’est visiblement pas près de lâcher. C’est un secret de Polichinelle. Les institutions qui interviennent dans l’organisation des élections au Togo sont toutes verrouillées. Malgré les appels à une organisation consensuelle du processus électoral, le système cinquantenaire, accroché à son projet de conservation à tout prix du pouvoir, continue seul le processus, faisant fi des textes que lui-même a modelés à sa façon et qui demandent la recomposition de la Cour constitutionnelle.
Au lieu d’un recensement électoral voulu par les formations politiques de l’opposition et des organisations de la société civile, le régime RPT/UNIR a organisé trois jours de révision des listes électorales. Une opération qui laisse à désirer.
Dimanche, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a prorogé de 24 heures cette révision des listes électorales. Ce qui participe à la propagande du régime qui tente de montrer aux yeux de l’opinion nationale et internationale qu’il veut bien faire les choses. Mais la comédie est assez connue des Togolais, surtout ceux qui sont en âge de voter et qui ont eu toutes les difficultés à se faire enrôler pendant ces quatre (04) jours.
En effet, l’opération de révision des listes électorales organisée les 29, 30 novembre et 1er et 2 décembre 2019 n’a rien-