Mgr Kpodzro sur l’affaire d’insurrection armée : « Qui me dit qu’on ne débarquerait pas un jour chez moi pour saisir les couteaux de table et me présenter à la TVT comme un djihadiste ? »
Lundi lors de sa conférence de presse pour le lancement officiel du « fonds Mgr Kpodzro », l’Archevêque émérite de Lomé est revenu sur l'affaire d’insurrection armée qui défraie la chronique depuis quelques jours déjà. L’homme de Dieu a dénoncé les « dérives outrageuses des tenants du régime qui, à travers l’instrumentalisation abject et ignominieuse de l’armée, viole allègrement les domiciles d’honnêtes citoyens qui sont sauvagement battus, femmes et enfants compris, pour de motifs nébuleux résultant de montages sadiques et grotesques qu’eux seuls sont capables de comprendre ».
Pour Monseigneur Philippe Kpodzro, il est inadmissible que dans un (soi-disant) pays de droits, que les populations méprisées pour leurs opinions politiques fassent l’objet de tant de traitements outranciers et révoltants, dignes d’une époque révolue.
« Je m’insurge vigoureusement, en ma qualité de prélat, pasteur de brebis de Dieu, contre les traitement infligés aux Tem qui sont régulièrement flagellés, massacrés à sang et à feu, contraints de fuir leurs domiciles et se réfugier dans la forêt, poussés par leurs propres frères et sœurs qui jouissent de l’avantage d’être aujourd’hui du parti au pouvoir », a martelé le prélat.
Et de poursuivre : « Sokodé, Bafilo, Mango, Agoè et sa périphérie sont devenus par les faits têtus de l’actualité, des zones non gratae, où il ne fait plus bon vivre, puisqu’il s-