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Reçu dans l’émission Taxi-Presse ce jeudi, Jean Kissi du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) s’est prononcé sur plusieurs sujets brûlants de l’actualité sociopolitique du pays.
L’homme politique a dénoncé, d’entrée de jeu, la privatisation des sociétés d’Etat, notamment le Groupe Togocom. Il estime qu’on ne peut pas laisser la gestion de toute une entreprise d’Etat entre les mains des étrangers.
Le responsable du CAR se demande si cette privatisation de Togocom n’était pas seulement un prétexte pour « virer » Affoh Atcha-Dedji, le désormais ex-DG du Groupe Togocom.
Sur la présidentielle de 2020, le Secrétaire national du CAR invite la classe politique à parler d’une seule voix. Selon lui, actuellement aucun leader politique de l’opposition ne peut combattre tout seul le régime en place. « Nous ne pouvons qu’agir ensemble. Il nous faut une stratégie commune, une stratégie unitaire », a-t-il lancé.
A l’en croire, une stratégie unitaire ne veut pas forcément dire « candidature unique de l’opposition ». « L’essentiel c’est de savoir que le pouvoir de Faure Gnassingbé est un ensemble qui tient. Donc il faut également un bloc de la part de l’opposition pour le combattre. C’est un combat de bloc contre bloc », a-t-il ajouté.
Pour Jean Kissi, c’est seulement en 2005 que les Togolais ont mis en difficulté le régime.
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