L’Assemblée nationale française a voté, vendredi 13 décembre 2019, la fin de l’impression des tickets de caisse à partir du 1er janvier 2022, sauf demande expresse du client.
La disposition, soutenue par le gouvernement, a été adoptée en première lecture du projet de loi anti-gaspillage, après de vifs débats sur l’impact pour les commerçants. À l’origine de la mesure, la députée LREM de l’Hérault Patricia Mirallès a rappelé qu’il ne s’agissait pas d’interdire complètement les tickets de caisse et de carte bancaire, mais de « promouvoir le caractère à la demande » de l’impression. Dans une interview accordée à Ouest-France, l’élue de la majorité expliquait qu’"une boulangerie peut consommer six rouleaux de 80 mètres de long et 8 centimètres de large, par mois. Soit 5 760 mètres par an ! Pour un tabac, cela peut monter à 29 kilomètres de papier par an ! 848 kilomètres pour un hypermarché ! Cela pose des problèmes de tri, de recyclage". Patricia Mirallès anno-