De janvier à octobre 2019, les flux migratoires enregistrés au Niger ont doublé par rapport à la même période l'année dernière, passant de 266 590 à plus de 540 000 personnes, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Ces réfugiés, demandeurs d’asile et migrants transitent par la région d'Agadez au cours de leur périple, soit parce qu’ils tentent de rejoindre le Nord vers la Méditerranée, soit parce qu’ils ont été expulsés par les autorités des pays frontaliers. Depuis août 2018, MSF gère un projet sur les principales routes migratoires de la région d’Agadez, en plein désert de Ténéré, fournissant une assistance médicale et humanitaire aux populations dans le besoin.
Expulsions et relocalisations
Durant leur exode, ces personnes sont en proie à la violence, à la négligence, aux abus, à l'exploitation ou à la mort. En Algérie, les migrants, réfugiés et demandeurs d'asile sont la plupart du temps placés dans des centres de détention avant d'être déposés à un point de la frontière nigérienne, communément appelé le « -