En tant que candidats de l´opposition, allons-nous participer à cette élection présidentielle face à ce refus du régime de faire les réformes nécessaires pour une élection transparente? Chacun de nous en tant de candidat face à sa propre conscience et son destin va pouvoir répondre à cette question avec responsabilité en privilégiant l´intérêt du peuple togolais et rien que celui du peuple qu´il prétend servir. L´enjeu ici est quelle stratégie adopter pour sortir le peuple de cette situation ? Aucune pression n´a été faite sur le régime pour l´amener à opérer les réformes. Ce n´est pas un simple courrier envoyé par Jean-Pierre Fabre à la CENI qui les fléchira.
Les pauvres électeurs face à l´argent d´UNIR ne sont pas les seules victimes d´achat de conscience. Les leaders de partis, candidats pléthoriques à cette élection présidentielle et soucieux de remplir la caisse déficitaire de leurs partis politiques par la subvention destinée aux candidats, font aussi la course en tête de ce peloton et ne sont pas non plus épargnés par cet appât que UNIR leur tend. Et les professions libérales qui de nature, devraient être indépendantes, ne pensent-elles pas aussi à leurs gros clients du régime et pour ce faire, tombent dans ces filets d´appât? Tout le monde n´est-il pas complice de ce régime en se prenant pour victime? Voilà une panoplie de questions auxquelles le peuple togolais fait face et qui nécessitent des réponses sans lesquelles le Togo ne trouvera jamais une issue-